Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2018 |
Autor(a) principal: |
Santos, Liliane Maria dos |
Orientador(a): |
Ceccim, Ricardo Burg |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/181836
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Resumo: |
Cette thèse cherche à réfléchir sur les relations pédagogique-institutionnelles entre éducation et travail, en identifiant l´éducation comme composante immatérielle de la coordination du travail et en prenant comme cas d’étude le vécu de la direction institutionnelle dans la gestion locale de la santé (une gestion de district). On a identifié que la construction de compromis collectifs et la composition de processus groupe-organisationnels intercèdent par la corpo-pensée entre les travailleurs et par la réinvention/innovation dans le quotidien de travail. Des ambiances de conversation inscrivent des “territoires” d’éducation et la relation entre les services de santé et les institutions formatrices de leurs professionnels participent au tissage de singuliers territoires géo-éducationnels. Dans le quotidien de travail, une carte va permettre d’en délimiter les contours en fonction des affections par lesquelles les travailleurs et gestionnaires se laissent conduire. De ces affections jusqu’au processus de discussion, à la prise de décision et à la gestion, on vérifie l’émergence possible de l’amitié et de la sympathie qui rassemblent des collectifs de production loco-institutionnels. On trouve parmi les institutionnalistes la notion de Pédagogie (et analyse) institutionnel (René Lourau et Georges Lapassade), parmi les ergologistes la notion d’Érgoformation (Yves Schwartz et Louis Durrive) et parmi les éducateurs dans la santé la notion d’Éducation permanente dans le domaine de la santé (Ricardo Ceccim et Laura Feuerwerker). Dans cette étude, une nouvelle notion s’en est avoisinée: l’émergence d’un “processus pédagogique”, composante immatérielle du travail et de la gestion institutionnelle du travail, requérant la construction de savoirs, la connexion de pratiques, le développement de relations et l’ouverture d’instance d’échange: éduco(trans)formation. La “découverte” de la thèse a été la formulation d’un concept présent dans l´éducation au travail face à la gestion participative. Une éducation qui ne n’apporte pas de formation au travailleur, mais à expérimenter l’éducatif du travail, la composante immatérielle du travail, qui se fait dans les corps et les esprits des travailleurs, êtres en activité par eux-mêmes et par des produits matériels. La thèse est l’extraction de la théorie à partir du vécu institutionnel. Le vécu institutionnel est une expérimentation physique du passé, la théorie est l’expérimentation avec des théories au présent, le résultat est une extrait énonciateur pour les gestionnaires de processus vivants de travail et les gestionnaires d’éducation du travail. |