Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2019 |
Autor(a) principal: |
Le Grand, Michel Thierry |
Orientador(a): |
Fischer, Luís Augusto |
Banca de defesa: |
Não Informado pela instituição |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Não Informado pela instituição
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Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Link de acesso: |
http://hdl.handle.net/10183/212734
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Resumo: |
Ce travail repose sur une proposition de traduction en français du recueil de nouvelles, Contos gauchescos, de João Simões Lopes Neto. En sus de cette proposition de version, la thèse intègre un commentaire qui incorpore des analyses relatives à l’interprétation du texte et à sa traduction. Le document présenté se décline donc en vingt-cinq « essais », dont les vingt premiers sont associés à une proposition de version française du conte correspondant, en suivant l’ordre des textes tels qu’ils se présentent dans l’édition de 1949. Chaque essai prend ainsi un conte singulier pour prétexte de réflexion et précède immédiatement la proposition de version française du même conte. Chacun traite d’une question spécifique qui intéresse autant l’interprétation du texte original que sa conversion linguistique et est susceptible de représenter une difficulté récurrente pour le traducteur. Certains sujets abordés se rattachent à une réflexion plus ample qui considère la traduction dans son ensemble, indépendamment des langues utilisées, d’autres sont plus étroitement liés à la configuration linguistique dans laquelle se situe la proposition de version française. Les vingt premiers commentaires sont donc plus particuliers dans leur approche et traitent de la quête du sens, couplée à la problématique de leur transfert, des éléments linguistiques et textuels suivants : toponymes, éléments d’intertextualité, anthroponymes, structures rythmiques et musicalité, expressions figées, configurations de superposition de langues, vocabulaire « historicisé » (mots de l’esclavage) et vocatifs, lexique équestre, composants historiographiques, zoomorphisme du langage, ethnonymes, procédés de dynamisation et télé-visualisation, phytonymes, jeux de mots, gentilés et « politonymes », zoonymes, régionalismes, parémie et discours gnomique, parallélismes structurels et lexicaux, diminutifs, augmentatifs et collectifs. Les cinq derniers commentaires ne sont pas associés à un conte singulier, mais ont pour objectif de faire converger les analyses faites précédemment, en s’attachant à l’étude d’aspects textuels possiblement plus transversaux et plus génériques. Ils concernent plus précisément le transfert des systèmes signifiants impliquant des unités moindres que le mot (voyelles ‘a’ et ‘o’ en l’occurrence), des figures numérologiques (autour du ‘8’ essentiellement), des temps verbaux (traduction des « passés simples » du texte en portugais), de la théâtralité (tout spécialement la relation entre conte et comédie) et des figures de l’iconicité (par exemple, la tresse dessinée en filigrane tout au long du recueil). Quatre d’entre eux (théâtralité, voyelles, numéros et iconicité) s’emploient à montrer comment les éléments plus particuliers traités dans les commentaires précédents (ethnonymes, diminutifs, désignations de la faune et de la flore, etc.) s’intègrent aux réseaux signifiants d’ensemble. Le chapître sur la contribution sémantique d’unités moindres que le mot (syllabes, lettres, morphèmes, par exemple) vise à mettre en lumière la façon dont des éléments différentiels du texte (occurrences du ‘o’ ou du ‘a’) participent de la configuration de l’intégrale sémantique. Le commentaire mettant en rapport l’écriture des contes avec celle des comédies s’intéresse, entre autres aspects, aux ressorts comiques des Contes gauchesques, et tout spécialement à l’emploi d’artifices paronymiques à l’oeuvre dans l’un et l’autre type de texte. Celui sur l’iconicité est centré sur les modalités à travers lesquelles les éléments textuels dupliquent le sens en le dessinant ou le redessinant sous la phraséologie. |