Construções imaginárias e memória discursiva de imigrantes alemães no Rio Grande do Sul

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2012
Autor(a) principal: Gaelzer, Vejane
Orientador(a): Zandwais, Ana
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/55984
Resumo: Cette thèse, bénéficie de l'appui théorique de l'analyse du discours, dite « française », de Michel Pêcheux et a pour objectif d’enquêter sur les relations de contradiction dans la construction de l’imaginaire de l’être brésilien et dans l’effacement de l’identité des immigrants allemands, et ce, entre les discours et les pratiques politiques du Gouvernement Vargas et les discours des immigrants allemands et leurs descendants sur la manière dont cette politique a été implantée. Pour cela, notre corpus discoursif est particulièrement composé d'entrevues effectuées avec des immigrants et des enfants d’immigrants allemands, sujets qui sont arrivés au Brésil vers la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Ainsi, nous cherchons à analyser les relations de contradiction qui entre en jeux entre les discours et les pratiques du gouvernement de l’État Nouveau sur les questions de la nationalité et, en même temps, les discours des immigrants et leurs descendants, à partir de la mémoire discoursive, à travers laquelle émerge la reconnaissance au groupe «d’allemandsbrésiliens » et l’interdiction du sujet par la langue. En premier, nous discutons de la conception d’identité et de sa relation avec la langue dans la constitution des éléments d’identification des sujets immigrants allemands à partir des savoirs qui les interpellent, qui sont les savoirs de la Formation Discoursive des Immigrants Allemands. Dans la deuxième partie du travail, nous montrons que la langue est l’élément symbolique d’identification et de liaison entre les immigrants et leurs ancêtres, et à travers elle, que le gouvernement «varguista» cherche à introduire la construction imaginaire de l’être brésilien. Si, d’un côté la langue nationale est une attestation juridique de l’être brésilien conforme au projet de nationalisation du gouvernement Vargas, d’un autre côté, elle montre l’oubli de la langue maternelle des immigrants. Donc, l’interdiction officielle au cours de l’État Nouveau apporte des conséquences à la vie des immigrants et intervient directement sur leurs pratiques sociales quotidiennes. Cette interdiction résonne encore à la mémoire sociale de ce groupe. En ce sens, la troisième partie de notre recherche montre que malgré l’effort et l’implémentation juridique de l’État à rechercher une homogénéisation culturelle, fondée sur une seule langue pour plusieurs peuples sur le sol brésilien, la langue maternelle des immigrants a survécu à sa prohibition et elle continue vivante dans les pratiques sociales dans l’espace privé de quelques communautés rurales de l’état du Rio Grande do Sul. Le mélange du dialecte allemand avec la langue portugaise est la langue typique de ces communautes: La Sprachmischung. Alors, la survie du dialecte allemand nous montre que, même après près de deux siècles, depuis le début de l’immigration allemande et la tentative des pratiques politiques du gouvernement «varguista» d’effacer ce sentiment de faire partie du peuple allemand, certains enfants d’immigrants de la troisième ou quatrième génération s’identifient comme sujets allemands et brésiliens. De ce point de vue, quand nous travaillons sur des questions pertinentes sur l’imaginaire de l’identité des immigrants et des descendants allemands et de la manière dont ils se reconnaissent, nous avons bien observé leurs relations avec la langue allemande, leur histoire et leur mémoire. C’est alors, nous devons rappeler que ces relations impliquent de mobiliser une série de questions politiques, de positions idéologiques, d’exclusion sociale et d’objets symboliques engagés, cet surtout implique de donner de la voix aux discours des immigrants.