Entre surdezes e cegueiras, fastasmas e lobismomens : trajetos e devires de um cinema em uma educação de adultos

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Correa, Elenice Mattos
Orientador(a): Fonseca, Tania Mara Galli
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10183/88001
Resumo: Les trajets et les devenirs de cette cartographie remettent à une expérimentation d’un faire cinéma avec un groupe de professeurs et d’ élèves de l’éducation pour les adultes du Centro Municipal de Educação dos Trabalhadores – CMET Paulo Freire, à Porto Alegre. Cette recherche-expérimentation a eu lieu entre 2010 et 2012, en faisant des prolongements en 2013 qui ne se finissent pas avec cette thèse. Les oeuvres filmiques qui naissent au long de ces trois ans sont les figures esthétiques qui donnent la forme à l’expérimentation de ce faire cinéma. Ces oeuvres fabriquent une image de la pensée composée par des concepts philosophiques, par des fonctions scientifiques et par des affects et des percepts artistiques. Entre surdezes e cegueiras, fantasmas e lobisomens (Entre surdités et cécités, fantômes et loups-garous) fait référence aux traversées de cette cartographie avec la surdité et la cécité sensori-motrice et aux personnages qui se précipitent dans Histórias de susto e assombração (Histoires de peur et de hantise), le projet filmique principal de la thèse. Ces termes obtiennent une autre consistance au moment où ils se transmutent en figures esthétiques à mesure qui peuplent les mouvements d’une pensée. Entre surdezes e cegueiras, spécialement, se rapporte à cette nouvelle manière de percevoir, de sélectionner et de faire un découpage de la matière sonore et lumineuse toujours à une petite portion, en fonction de nos limites d’apréhension et aussi en raison de que nous retenons seulement celui qu’intéresse de la matière et de ses actions. Dans cette étude, nous essayons de penser sur l’encontre du cinéma et de l’éducation, en explorant la pensée de Gilles Deleuze et Félix Guattari. Les agencements machiniques de l’éducation alliés aux technologies de l’information avec sa « esthétique du silicium » renforcent les fonctions diagrammatiques qui traversent les sociétés de contrôle. Le silicium, un élément classé comme semi-conducteur, est utilisé dans le phylum machinique de la société pour faire le chip et avec lui un arsenal de technologies de l’information (TIs). Le silicium, comme matière du monde, est expressif, en montrant des traits de celui que nous appelons dans cette thèse de « esthétique du silicium ». Les TIs consolident une « esthétique du silicium » régie hégémoniquement par le Capitalisme Mondial Integré (CMI). L’éducation, à son tour, est une pièce de la machine abstraite de visagéité du monde. Ils appuient ensemble une gigantesque machine de stratification. La fonction diagrammatique d’éduquer utilise les machines techniques du cinéma pour faire un cinéma qui éduque, ou d’autre manière, une éducation qui agit parmi le cinéma. De cette façon, le désir qui impulse l’expérimentation mise en place est celui de rompre avec l’hégémonie classique de la fonction scolaire, en investissant dans une ligne de résistance, une machine de guerre orientée à un faire cinéma qui puisse ouvrir l’agencement éducationnel à d’autres forces, de manière à donner d’attention aux milieux visuels et sonores non linguistiques et, avec eux, mettre l’accent sur d’autres régimes de signes. Le cinéma, mode d’expression proliférant par une « esthétique du silicium », permettre de nouveaux agencements capables d’engendrer de nouveaux modes de vie. Le cinéma s’installe dans les seuils indiscernables entre le sonore et le visuel, entre des régimes linguistiques et non linguistiques, comme expression de la pensée Dans ce sens, il se lie à l’apprendre à mesure que se rapporte à une ouverture aux rencontres qui rendent possible la tessiture de l’immanence. Le cinéma – cinear, cinemar, dans l’esfère de l’air, lors d’extraire, sélectionner, explorer, expérimenter, fabuler avec de petites portions de la matière sonore et lumineuse du monde et être incarné par elles, il peut fissurer la dureté du pouvoir en fabriquant des machines de guerre. Un tel cinéma peut faciliter la recherche du devenir-philosophe, du devenirartiste-cinéaste, de chacun des impliqués dans ces processus fuyants, il peut potentialiser des processus de singularisation qui affaiblissent les modes de subjectivation qui barrent l’effervescence d’un nouveau devenir-homme. En tenant fin en soi-même, faire cinéma devient catalyseur des processus créatifs collectifs. Ce sur cette perspective que nous insistons. Il faut commencer un discours différent, rechercher de nouveaux pâturages et trouver un moyen capable de diffuser de nouvelles idées, car les nouvelles idées sont dans le domaine de la liberté. Ainsi, sont ouvertes de petites fentes sur la machine éducationnelle, lancées par ce faire cinéma, en ouvrant un processus inventif de marcher en groupe et apprendre dans la joie. Le trajet se fait nomade et rhizomatique, en traçant sur une carte des affects et des percepts qui embarbouille chercheur, professeur et élèves. Devenirs étranges, sorcier, loup-garou, patrouillent notre parcours errant.