Ceuta, para além da terra dos mouros: a fabricação histórica de um marco do império português (século XV e início do XVI)

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Michelan, Kátia Brasilino [UNESP]
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Estadual Paulista (Unesp)
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/11449/103107
Resumo: Le 21 août 1415, les vaisseaux portugais ont accosté au nord de l’Afrique et pris Ceuta, une ville qui restera officiellement sous domination portugaise jusqu’en 1656. S’insérant d’abord dans une série d’attaques ibériques contre le monde arabe, l’événement a finalement acquis d’autres sens après la traversée du Cap Boujdour en 1434. Ce sont les dédoublements de ces sens qui intéressent la présente recherche ; plus spécifiquement, les étapes de la construction historico-littéraire du XVe siècle qui ont vu la conquête d’une ville marocaine à des fins militaires devenir, dans les récits postérieurs, le point de départ d’une expansion maritime aux proportions beaucoup plus honorables et d’un empire portugais par la suite idéalisé et inventé. Dans le but de cartographier les rôles historiques tenus par Ceuta depuis son occupation jusqu’au début du XVIe siècle, l’hypothèse principale est que l’idéal impérialiste de Manuel 1er (1469- 1521) s’est construit sur la notion d’une unité du projet de conquête des terres d’outremer qui remontait à la prise de Ceuta. À partir de textes datés du XVe et début du XVIe siècles – récits de chroniqueurs, comptes rendus de voyages, conseils écrits par les courtisans, décrets royaux, bulles pontificales et oeuvres en vers, entre autres –, le travail tente de démonter les pièces de la fabrication d’une sorte de téléologie d’un empire maritime encore inexistant au XVe siècle mais déjà bien implanté au XVIe siècle