Estudo comparado entre A fúria do corpo, de João GiIberto Noll, e Actus tragicus, de, de Johann Sebastian Bach

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2020
Autor(a) principal: Callado, Maria Amélia Castilho Feitosa
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Uberlândia
Brasil
Programa de Pós-graduação em Estudos Literários
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/29762
http://doi.org/10.14393/ufu.te.2020.571
Resumo: Les relations interart cherchent en sémiotique un moyen de comprendre les manifestations du sens à travers différents plans d'expression. Ce système de significations permet d’enquêter sur les interrelations entre la littérature et les autres arts, en l’occurrence entre la littérature et la musique, en comparant le roman A furia do corpo de João Gilberto Noll (1989) avec la cantate baroque Actus tragicus(1707) de Johann Sebastian Bach. L'imitation de structures musicales par le texte littéraire est une forme d'interaction appelée melopoétique structurale qui copie des formes telles que la sonate, le thème et la variation, la rhapsodie, la cantate, le motet, le capo aria, entre autres. Ainsi, le texte littéraire peut représenter, en tant que partition musicale, le texte imprimé. João Gilberto Noll, écrivain post-moderne, compose simultanément des textes fragmentés, violents et musicalement poétiques, tout en utilisant diverses ressources interactionnelles entre la littérature et la musique. Son premier roman, A furia do corpo (1981) montre la capacité de l'écrivain à comprendre la forme musicale et à la transférer dans le texte littéraire, divisant l'œuvre en parties qui se rapprochent de la forme de division de la cantate de Bach. João Gilberto Noll, inspiré par Johann Sebastian Bach, laisse dans ses romans sa passion pour la musique en général et pour le compositeur de la période baroque de la musique de concert. L’écrivain, à travers le protagoniste qui est aussi narrateur, cite des titres, cherche en mémoire des effets esthétiques et poétiques liés à la musique de concert et aux expressions musicales qui assaisonnent son texte. La technique choisie par Noll pour la construction de ce roman est hybride et traite de la fusion de divers systèmes sémiotiques et de la combinaison de divers éléments et processus artistiques. La façon dont l'auteur a décidé de concevoir le roman à partir d'un hybridisme artistique révèle le caractère poétique qui enivre le récit d’une telle sorte, que l'enchantement dépasse la déchirure proposée par le texte. Nous démontrons ainsi que l’écrivain a créé le roman en imitant structurellement la cantate Actus tragicus, prouvant qu’il écrit comme s’il composait.