Tensões irônicas na representação da África de Emmanuel Boundzéki Dongala

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2019
Autor(a) principal: Martins, Gisele Pimentel
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Uberlândia
Brasil
Programa de Pós-graduação em Estudos Literários
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/26834
http://dx.doi.org/10.14393/ufu.te.2019.2301
Resumo: Cette thèse s’est reposée sur l'hypothèse selon laquelle les ouvrages fictionnels de l'écrivain congolais Emmanuel Boundzéki Dongala mettent en œuvre, dans une certaine mesure, une stratégie esthétique basée sur une pratique ironique. Les analyses ici présentées proposent un itinéraire théorique fondé sur la philosophie provenant des études kierkegaardiennes sur les pratiques ironiques de Socrate. Au cours de la recherche, cette ligne théorique devient plus spécifique lorsqu’elle est incorporée à la théorie littéraire, notamment aux études de Richard Rorty, qui ont contribué aux analyses dans la mesure où sa théorie comprend l'ironie, les contingences et la solidarité indiquant, outre le fait d’encourager les discussions, une trajectoire analytique plus profondie dans le corpus. Le parcours a également considéré une incursion dans l'univers plus étendu de l'historiographie des littératures africaines de langue française, basée sur l'approche eurocentrique de Lilyan Kesteloot, afrocentrique de Makouta Mboukou et une perspective provenant des cycles artistiques proposée par David N'Goran. Afin de discuter les processus de représentation et de constructions discursives prennant part à la constitution de l'Afrique et de l’Africain dans la modernité, on a utilisé les études du sociologue camerounais Achille Mbembe. Les conclusions obtenues à partir de l'analyse de six ouvrages de Dongala, Un fusil dans la main, un poème dans la poche (1974), Jazz et vin de palme (1982), Le feu des origines (1987), Johnny Chien Méchant (2002) Les petits garçons naissent aussi des étoiles (2006) et Photo de groupe au bord du fleuve (2010), ont confirmé l'hypothèse initiale dans la mesure où il a été possible de démontrer, la présence de l’ironie aussi bien dans sa nature dialectique, qui devient évidente dans les discussions soulevées au cours de la recherche, que dans son emploi comme ressource esthétique originale et intense dans la représentation d’une Afrique en continuel contraste.