Os anagramas de Saussure: um percurso pelo lado pitoresco das línguas
Ano de defesa: | 2017 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Uberlândia
Brasil Programa de Pós-graduação em Estudos Linguísticos |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://repositorio.ufu.br/handle/123456789/20770 http://dx.doi.org/10.14393/ufu.te.2018.6 |
Resumo: | La production concernant les anagrammes, entreprise par Ferdinand de Saussure de 1906 à 1909 et connue du grand public à partir des années 1960 avec les travaux de Starobinski, suscite, depuis la fin du XXe siècle, un intérêt croissant de la part des chercheurs de différents domaines des sciences humaines tels que la linguistique, la littérature et la psychanalyse. Considérant la perspective linguistique, les études dans ce domaine analysent souvent la production saussurienne sur des anagrammes en la comparant avec le travail posthume de Saussure, le Cours de Linguistique Générale (1916). Cependant, cette comparaison a été ici laissée en suspens, ce qui a conduit à configurer l'hypothèse suivante: la production relative aux anagrammes aurait un parcours qui lui est propre et un objet d'une nature spécifique, ce qui constituerait le concept même d'anagramme saussurien, et cette voie serait alignée sur deux points de départ interdépendants: (i) la présence d'une manière spécifique d'aborder les langues, nommée études linguistiques fondées sur l'histoire; (ii) la déclaration de Saussure à Meillet, en janvier 1894, à propos de son plaisir historique, façonné par des recherches qui se trouvent du côté pittoresque des langues et que nous considérons comme des recherches de base historique. A partir de cette hypothèse, nous proposons comme objectif général de cette thèsed’examiner le parcours de la production saussurienne concernant les anagrammes, ainsi que son objet respectif, tout en la structurant en trois moments. Le premier, qui traite du parcours de Saussure qui précède la production concernant les anagrammes, de 1870 à 1905, couvrant son expérience académique du gymnase à l'enseignement. À ce stade, nous analyserons le rapport de Saussure avec la littérature des langues indo-européennes, à partir de ses productions fondées sur l’histoire: des traductions et des analyses de textes gréco-latins, examen de la culture indienne, études épigraphiques, étude sur la versification, etc. Dans un second moment, nous examinerons le parcours de sa production relative aux anagrammes, de 1906 à 1909, tout en la considérant comme une étude de base historique, située du côté pittoresque des langues. L'analyse de ce moment couvrira les recherches sur la versification latine des vers saturniens, l'élaboration de l'hypothèse anagrammatique dans les textes homériques et se terminera avec le retour de Saussure aux anagrammes latins. Pour cela, l'évaluation des lettres sera fondamentale, puisque nous y observerons les mouvements théoriques, les impasses, les doutes et les incertitudes résultant de ces mouvements. Pour conclure, nous nous concentrerons sur l'examen du concept d'anagramme chez Saussureen tant qu'objet théorique doté d’une nature et d’un fonctionnement qui lui sont propres. Nous étudierons donc son caractère phonique et participant à la composition poétique, la construction terminologique continue du concept d'anagramme, concluant, enfin, l'analyse spécifique de sa fonction imitative et esthétique. Nous comprenons donc que l'examen du parcours saussurien dans l'univers des littératures indo-européennes et de la nature de l'anagramme permettra de vérifier des aspects singuliers de ce parcours, comme le rapport spécifique de Saussure à la tradition poétique des langues indo-européennes, ainsi que des caractéristiques spécifiques de l'anagramme saussurien, telles que sa texture phonique, son caractère imitatif et esthétique, ce qui nous permet de qualifier cette anagramme comme un objet poétique. |