O pensamento em imagens: filosofia e literatura na obra de Albert Camus

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2019
Autor(a) principal: Bonadio, Gilberto Bettini [UNIFESP]
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Tese
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de São Paulo (UNIFESP)
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: https://sucupira.capes.gov.br/sucupira/public/consultas/coleta/trabalhoConclusao/viewTrabalhoConclusao.jsf?popup=true&id_trabalho=7656418
https://repositorio.unifesp.br/handle/11600/59316
Resumo: Cette thèse se livre à l’investigation du statut de l’image dans la pensée d’Albert Camus puisque, pour l’auteur, à la philosophie sont possibles d’autres formes d’énonciation que celles réalisées par un ensemble de concepts reliés entre eux dans un système, comme on peut l’observer dans la tradition philosophique. À la lumière de cela, les principaux écrits de l’oeuvre camusienne, divisés en deux cycles, celui de l’Absurde et celui de la Révolte, présenteront la question de l’énonciation littéraire de la réflexion philosophique, en remettant en question ses frontières en comprenant l’image comme une occasion pour la réflexion, non comme quelque chose d’antérieur, mais simultanée à elle. L’image ne corrompt donc pas la réflexion authentique sur la réalité, mais les associe intimement, car elle permet à la pensée d’incarner des expériences conceptuellement ineffaçables, permettant au philosophe d’avoir une compréhension lucide de l’existence qui, à partir de l’expérience sensible, n’ira pas définir ou conceptualiser, mais illustrer la vie dans son absurdité, en se présentant comme l’expression d’une pensée plus complète, c’est-à-dire plus féconde. Ne développant pas une philosophie à la manière systématique, enfermée dans un réseau de concepts, comme Descartes, Kant, Hegel, entre autres, l’auteur aurait été indiquant une direction pour la réflexion philosophique en vue d’une philosophie plus inquiétant, qu’à travers la création des images mettais des problèmes directement liés à la vie humaine concrète et à son tragique inéluctable, une philosophie dans laquelle le philosophe, malgré ses prétentions d’unité, doit faire face de façon lucide et honnête au divorce, pour Camus, irrévocable, entre l’homme et le monde.