O silêncio da modernidade em A maçã no escuro e em Grande sertão: veredas

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2020
Autor(a) principal: COSTA, Fabrício Lemos da lattes
Outros Autores: https://orcid.org/0000-0001-5578-8315
Orientador(a): HOLANDA, Sílvio Augusto de Oliveira lattes
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal do Pará
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-Graduação em Letras
Departamento: Instituto de Letras e Comunicação
País: Brasil
Palavras-chave em Português:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: http://repositorio.ufpa.br:8080/jspui/handle/2011/15315
Resumo: On a le but de réfléchir sur le silence comme particularité de la modernité. Dans notre démarche, nous utiliserons les romans A maçã no escuro (1961), de Clarice Lispector (1920-1977), et Grande sertão: veredas (1956), de Guimarães Rosa (1908-1967). Pour cela, nous aborderons les récits dans une perspective qui passe avant tout par la lecture de l’existence de l’immanence du silence dans les romans — Mallarmé (1945), Blanchot (1987) et Barthes (1971; 2003). En tant que thème moderne — Jauss (1996), Berman (1995), Moraes (2017), Benjamin (1975) et Baudelaire (2010), le silence est placé dans les deux textes comme un amalgame du projet fictif des auteurs — Nunes (1995 e 2013), Moraes (2017), Sá (2004), Nascimento (2012), Arrigucci Jr. (1994), Bolle (2001), Garbuglio (1972), Hansen (2013) e Schwarz (1981). En ce sens, notre proposition est d’interpréter comment le silence ou, encore, l’indicible est projeté comme une forme dans le récit. De la question indicible à une forme, donc, le silence est cohérent avec la crise du langage des temps modernes, dont les romans de Guimarães Rosa et Clarice Lispector sont représentatifs. Notre discussion, en bref, vise à montrer comment le sujet en question s’inscrit dans la structuration des romans, constituant un sujet moderne, en mettant en évidence l’inexprimable en termes d’expression artistique. Enfin, ce travail entend démontrer que le silence ne se manifeste pas comme une absence, mais comme la présence de questions qui se projettent sur plusieurs autres thèmes, comme l’informe et le sauvage, qui sont « ordonnés » comme matière narrative — Bataille (1973; 2008), Barthes (2003), Derrida (2012; 2002) et Nascimento (2014).