A contribuição da cultura para o desenvolvimento do território: um olhar de Ananindeua, na região metropolitana de Belém, Pará

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: BASTOS, Eliana Benassuly Bogéa lattes
Orientador(a): TEISSERENC, Pierre lattes
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal do Pará
Programa de Pós-Graduação: Programa de Pós-Graduação em Gestão de Recursos Naturais e Desenvolvimento Local na Amazônia
Departamento: Núcleo de Meio Ambiente
País: Brasil
Palavras-chave em Português:
Área do conhecimento CNPq:
Link de acesso: http://repositorio.ufpa.br/jspui/handle/2011/4492
Resumo: Ce travail se mettre à l’écoute des artistes et des acteurs culturels pour analyser leurs actions et les demandes qui y sont associées afin de comprendre quels sont les choix de la ville d’Ananindeua pour la culture, sans perdre de vue que la ville a toujours le choix de privilégier ou non la culture en tant que vecteur de développement, en tenant compte que la dimension culturelle doit favoriser un développement adapté au contexte du territoire et de la culture locale de façon à accorder aux collectivités locales le rôle de chef de file dans le processus selon la manière dont elles entendent et assimilent. Le propos consiste à penser l’avenir du territoire du point de vue de son aménagement et de son développement, selon la compréhension que la culture, en tant que mode d’expression des différences et en même temps comme le moyen privilégié de les dépasser (Teisserenc, 1997), se constitue une ressource essentielle pour développer la ville. Le défi consiste alors à trouver un modèle fondé sur une logique de “développement sócio-spatial” permettant de mettre l'accent sur la place de la culture et ainsi de proposer le développement autrement - un autre développement – qui soit à l’écoute de ce que veulent les artistes et acteurs culturels du territoire. Ce travail conçoit alors la culture comme une voie capable de construire un projet collectif de territoire elabore par ceux qui y vivent. Après tout, le développement est pour qui? Quel groupe a le droit de déterminer, à la place des autres, ce qui devrait avoir un sens pour tous? En effet, compte tenu des expériences théoriques et empiriques vécus dans le cadre de ce travail, j’ose dire que sans cohésion sociale il n’y a pas de culture, pas d’occupation de l’espace public, c’est-à-dire Il n’est pas possible de créer des conditions de diversité culturelle dans les espaces publics, ni de développer et d’exploiter l’énorme capacité de création d’une ville surchargée d’injustice environnementale en milieu urbain. Dans cette logique, la culture, en donnant place à la parole des acteurs du territoire, est à la source même de l’apparition de nouvelles dynamiques territoriales, soit dans le champ de la santé, de l’éducation, de l’environnement, de la sécurité publique, de l’économie, de l’infrastructure, de la mobilité urbaine, de la qualité de vie, etc. Cela signifie que la culture doit cesser d’être un simple outil de développement pour devenir le principe même des mécanismes qui génèrent des nouvelles formes de développement économique et social (Teisserenc, 1997).