Reativar o vivo, atravessar a floresta: corpos, imagens, sonhos
Ano de defesa: | 2022 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
Brasil EBA - ESCOLA DE BELAS ARTES Programa de Pós-Graduação em Artes UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/49736 |
Resumo: | Cette recherche part d'une quête sensible autour de la puissance de l'image comme lien entre les corps et le monde invisible. Invisible qui peut se manifester d'innombrables façons, telles que le spirituel, les émotions, les sensations, les rêves, comme un fil qui relie les formes d'existence les plus diverses. Entre ce que l'on regarde et ce que l'on voit, le réel et l'imaginaire, la matière et l'esprit, l'humain et le non-humain, le rêve et l'état de veille, l'énergie du vivant nous traverse en permanence. La relation explicite de destruction que les Blancs établissent avec la Terre se déploie aussi dans l'assaut des subjectivités, cette dimension vivante que nous sommes, qui nous habite et qui nous relie au monde.En geste de résistance à la dévastation, nous convoquons ici les voix d'Isabelle Stengers et Suely Rolnik, qui nous inspirent et nous invitent à réactiver le vivant. Avec elles, Davi Kopenawa, Emanuele Coccia, Alfred Gell, Eduardo Viveiros de Castro, Philippe Descola, Els Lagrou et Ailton Krenak sont les principaux auteurs qui conduisent cette élaboration de l'image comme manifestation et présentification ; du naturalisme à l'animisme ; de la perspective cartésienne au perspectivisme amérindien ; de la distinction entre figure et fond au jeu magique entre image et contre-image. Des œuvres de Claudia Andujar, Clarice Lispector, Naomi Kawase, Wilma Martins, Masao Yamamoto, Morzaniel Yanomami, Jaider Esbell, en plus de ma propre production artistique, orientent également ce voyage – de la rupture de l'idée d'image comme représentation de la nature à l'image comme agent, dispositif et alliance avec les forces vives de la forêt. Le vivant ne se limite pas au corps, et ce que nous voyons ne se limite pas au contact avec la peau des choses. Voir est un geste fait avec tout le corps, entre sa dimension matérielle – donc tactile, visible – et une autre dimension, plus éthérée, changeante, intangible. L'image est une luminance dans l'immensité de la forêt sauvage, donnant forme, toujours impermanente, au lien que nous établissons avec tous les êtres vivants et le monde |