Agroecossistemas & sociobiodiversidade: territorialidades e temporalidades nos Quilombos do Alagadiço, Minas Novas/MG [travessias...]

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2013
Autor(a) principal: Raphael Fernando Diniz
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/1843/IGCC-9E5NW8
Resumo: Vallée du Jequitinhonha à Minas Gerais est une région des contrastes marquants paysagers, économiques, sociaux et culturels. D'apres l'avis de quelques-uns, il est synonyme d'archaïsme et d'un retard socioéconomique, cest-à-dire « Vallée de la misère ». Pour d'autres il est au contraire la « Vallée de la diversité culturelle », des projets et de conceptions alternatives de développement social et humain. Ces visions, distinctes et conflictuelles, reflètent la formation historique de la Vallée qui est marquée par des récurrents processus de dé - reterritorialisation de leurs peuples et communautés traditionnelles. Dans ce contexte, la recherche propose d'enquêter dans cette région les stratégies de résistance et de la re-existence créée par leurs sujets agricoles devant des difficultés issues de l'invasion de leurs terres pour le capitalisme. Pour cela, l'étude est réalisé dans trois communautés des afro-descendants ou quilombolas, nom donné aux descendants des habitants des anciennes communautés formées par des esclaves en fuite avant labolition de lesclavage au Brésil, en 1888. Ainsi, le terrain de recherche se situe à la ville de Minas Novas et se rapporte aux communautés Quilombo, Santiago et São Pedro do Alagadiço. Ces communautés ont vécu intensément un processus tragique de compression de ses territoriales en faveur dagrobusiness que s'est développé à la base du latifundium et de l'installation des sociétés sidérurgiques, soutenus par la politique de développement du Gouvernement. Apres trente ans des compressions des leurs territoires, ces communautés ont été reconnues par le gouvernement national comment communautés de quilombos. Cette reconnaissance a rendu possible un mouvement de reterritorialisation matériel et symbolique des habitants de ces communautés. Pour une meilleure compréhension de ce processus que nous qualifions comme déterritorialisation paysanne et reterritorialisation quilombola, nous réalisons une étude concernant des engagements des sujets quilombolas pour maintiennent ce que lui reste comme « possession ». En outre, nous cherchons, enquêter l'importance de la diversité de cultives, l'utilisation du savoir-faire ethnique et l'existence des manifestations traditionnelles et culturelles, liées à la musicalité et la religiosité comme stratégies de résistance et de re-existence socio-territoriale des quilombolas. Pour cela, nous faisons appel à une méthodologie qu'il s'est guidée par le dialogue ouvert et participatif avec les habitants. Cette technique nous a permis de regarder le monde à travers des « lunettes » par lesquelles les quilombolas lisent, en autres mots nous utilisons des méthodes du Diagnostic Agricole/Rapide Participatif (DRP) ; parcours de vie ; des entrevues semi - dirigé, dobservation et de la participation aux activités développées par ces communautés. En effet, au moyen de la recherche des pratiques essentielles pour l'organisation et reorganisation de ces territoires, il a été possible de comprendre mieux les territorialités et temporalités de ses habitants. Après plusieurs missions de terrain, nous comprenons que la résistance et la re- existences créées par eux se constituent de projets communautaires de génération de revenu, d'aliments et d'organisation du travail. Elles sont associées à la préservation des manifestations culturelles et des liens solidaires et affectifs des personnes qui conforment leurs relations de paysannerie. En ce qui concerne les jardins agroforesteries, il se détache leurs remarquable contribution pour la territorialisation des premières familles des ces communautés, et plus récemment, pour la conservation de sa socio biodiversité qui à ce propos, est peu protégé par le Secteur de Protection Environnementale appelé APA Rio Capivari, lieu où s'insère tout le territoire quilombola. Le APA a comme objectif de contribuer à la réduction des crimes environnementaux dans la région. De cette manière, notre recherche tache d'élucider comment la formation socio territoriale de ces quilombos est issue des processus historiques de dé - re- territorialisation, de la destruction et de la conservation de sa socio biodiversité et par leur vécu.