Marchas fúnebres: tradição musical na microrregião de São João del-Rei/MG (1870-1965)
Ano de defesa: | 2013 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Minas Gerais
UFMG |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | http://hdl.handle.net/1843/BUOS-9DTJWT |
Resumo: | Cette thèse se concentre sur la marche funèbre, musique de fanfare appropriée pour accompagner les funérailles et les processions dans les localités de la microrégion de São João del-Rei/MG (Brésil), à partir de la moitié du XIXe siècle. Étant donné le peu dinformations disponibles sur la consolidation de ce sous-genre de marche qui a eu lieu au cours de la période baroque en Europe, jai dû reculer dans le temps pour décrire ce processus qui a commencé avec les anciennes lamentations funéraires faites à la mémoire des morts illustres. Cette musique est arrivée au Brésil à partir de 1808 portée par des pianistes et des fanfares militaires européens qui sont venus au service de la cour portugaise. Dans la microrégion de São João del-Rei, qui englobe 15 municipalités, la marche funèbre, assise dans la religiosité des gens, a commencé à se faire entendre lors des funérailles et dans la Semaine Sainte, après la création des premières fanfares civiles le long de la seconde moitié du XIXe siècle. La nécessité de former répertoire des sociétés de musique a permis lémergence de compositeurs locaux beaucoup dentre eux au sein de leurs propres fanfares qui, par les exemples musicaux qui leur venaient de létranger, sont engagés dans la création de nouvelles partitions que lon utilise encore dans les cérémonies funèbres de cette région, avec un accent particulier sur la Semaine Sainte. Finalement, je signale la manière dont on utilise le répertoire composé de 196 marches funèbres, conservées dans les archives de 18 fanfares, et je cherche à montrer comment les coutumes, la religiosité et les réseaux de sociabilité les ont fixées et consacrées dans la tradition musicale de ces lieux. |