Estrangeiras do trópico: estranhamento, fotografia e memória

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2022
Autor(a) principal: Bárbara Lissa Alves de Campos
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal de Minas Gerais
Brasil
EBA - ESCOLA DE BELAS ARTES
Programa de Pós-Graduação em Artes
UFMG
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://hdl.handle.net/1843/47018
https://orcid.org/0000-0003-3601-7894
Resumo: Cette recherche part de l'inquiétante étrangeté présente dans les mémoires et les albums de famille de Bárbara Lissa et se situe dans le champ de l'écriture du soi et de la photographie comme fabulation critique et poétique. Dans un rapprochement entre la littérature et l'image, le particulier et le collectif, la recherche se déploie dans le livre photo estrangeiras do trópico, qui raconte l'expérience des femmes de cette famille, qui ont migré de la campagne à Belo Horizonte - MG, et considérées comme étrangères, étranges. La proposition consiste à comprendre les enjeux individuels et collectifs du sentiment d'étrangeté, ainsi que son effet dans le domaine des arts visuels et littéraires, pour faire sortir nos perceptions de leur automatisme habituel. Dans un mouvement pendulaire de proximité et de distance, de familiarité et d'étrangeté devant les photographies et leurs souvenirs, il est possible de créer un champ de réinscription du passé et de reconstruction du "je" dans le présent à partir de la création de l'autobiographie comme autre, autofiction du moi qui se dissocie de l'auto-identification. Ainsi, la recherche a comme clé de lecture la figure de Macabéa, présente dans A Hora da Estrela (1977), de Clarice Lispector, dans une intrication de relations possibles entre la biographie du personnage et les femmes présentes dans cette recherche. Un dialogue est également présenté avec d'autres artistes brésiliens qui ont travaillé sur leurs propres souvenirs familiaux à travers la photographie, comme Maria Vaz, Mariana David, Carolina Krieger, Julia Baumfeld et Alix Breda