Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: |
2012 |
Autor(a) principal: |
Pôrto, Lílian Virgínia
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Orientador(a): |
Aguiar, Ofir Bergemann de
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Banca de defesa: |
Aguiar , Ofir Bergemann,
Pinto , Joana Plaza,
Torres, Marie-Hèléne Catherine,
Ramos, Nelson Luís,
Faria, Zênia de |
Tipo de documento: |
Tese
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Tipo de acesso: |
Acesso aberto |
Idioma: |
por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de Goiás
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Programa de Pós-Graduação: |
Programa de Pós-graduação em Letras e Linguística (FL)
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Departamento: |
Faculdade de Letras - FL (RG)
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País: |
Brasil
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Palavras-chave em Português: |
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Palavras-chave em Inglês: |
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Área do conhecimento CNPq: |
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Link de acesso: |
http://repositorio.bc.ufg.br/tede/handle/tede/5256
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Resumo: |
L’objectif de ce travail est d’analyser les traits féministes de la traduction brésilienne des trois oeuvres de l’écrivaine québécoise Anne Hébert (1916-2000) : Kamouraska (1970), Les fous de Bassan (1982) et La cage (1990). Nous effectuerons une étude comparative entre les textes originaux et ses respectives traductions, réalisées par Leônidas Gontijo de Carvalho (A máscara da Inocência − 1972), Vera de Azambuja Harvey (Os gansos selvagens de Bassan − 1986), Núbia Hanciau (A gaiola de ferro − 2003). Nous proposons, d’après Antoine Berman (1995), une lecture textuelle et contextuelle de la traduction en partant de la prémisse que traduire ce n’est pas opérer un transfert de sens. Ainsi, la traduction sera conçue comme lecture, interprétation, réécriture et création, selon les théoriciens : Lefevere (2007), Simon (1994) et von Flotow (1997). Nous adopterons une perspective analytique plurielle, en ayant recours aux textes de spécialistes de l’oeuvre hébertienne, aux théoriciens des études de traduction, de la traduction féministe et des études de genre comme Rita Felski (1989), Sherry Simon (1996), Suzanne de Lotbinière-Harwood (1991), France Théoret (1987). Ainsi, partant de cette vision plurielle, nous chercherons à analyser comment la femme hébertienne lucide, forte, pleine de vitalité et quelques fois sans scrupules est représentée dans les traductions brésiliennes. Nous analyserons également, des personnages féminins, rares il faut le dire, qui n’arrivent pas à exprimer leur mécontentement face à l’oppression patriarcale. Pour ce faire, nous examinerons, dans le premier chapitre, la position qu’occupe Anne Hébert concernant les réflexions sur l’écriture au féminin dans le contexte canadien. Cette discussion nous mènera, inévitablement, à ce qu’on appelle traduction féministe et le rôle qui a joué Anne Hébert dans cette nouvelle pratique de traduction. Dans les chapitres suivants, nous analyserons les oeuvres qui constituent le corpus de ce travail, en dédiant un chapitre à chaque livre, dans lequel nous effectuerons une confrontation des fragments des textes originaux et leurs traductions vers le portugais, en mettant en relief différents thèmes qui permettent l’examen des traits féministes, en nous appuyant sur les modalités de traductions de Francis Aubert (1998). De ce fait, dans Kamouraska, nous explorerons la représentation de la maternité, ainsi que la présence de la sexualité et de la violence, nous considèrerons, surtout, les textes de Lori Saint-Martin (1999) et Elisabeth Grosz (2000). Dans Les fous de Bassan, nous identifierons différents types de résistance face aux pouvoirs patriarcaux − observés dans les personnages féminins de l’oeuvre − en ayant comme appui théorique principal les considérations de Michel Foucault sur le pouvoir et la résistance. Dans La cage, finalement, nous analyserons la lecture féministe de l’histoire de la Corriveau, populaire au Québec, à la lumière de contributions de Michel Pêcheux (1999), Lévi-Strauss (1967) et Maurice Halbwachs (2006), pour les questions liées au mythe et à la mémoire. Pour les questions féministes, nous aurons recours, entre autres, à Luce Irigaray (1981), à Simone de Beauvoir (2003), entre autres. |