Sobrevivências, coincidências e clinâmens: desvios a partir de Lucrécio e Luís Miguel Nava
Ano de defesa: | 2011 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Programa de Pós-graduação em Letras
letras |
Programa de Pós-Graduação: |
Não Informado pela instituição
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Link de acesso: | https://app.uff.br/riuff/handle/1/19400 |
Resumo: | Dans ce travail, j essaie de rassembler les oeuvres de deux poètes à première vue très écartés: le Romain Lucrèce, du Ier siècle avant J.-C, et le Portugais Luís Miguel Nava, de la seconde moitié du XXème siècle. Pour rassembler des ouvres d époques si diverses, je recours à la contribution théorique de Aby Warburg et Georges Didi-Huberman, qui se proposent d anachroniser l histoire de l art. Le concept warburgien de survivance, travaillé par Didi-Huberman, permet de penser la mémoire culturelle comme un complexe processus de transmissions déviées. Selon ces penseurs, les éléments qui survivent dans la culture ne sont pas les plus adaptés, mais ceux que l on essaie de refouler. Des éléments qui disparaissent dans un moment de l histoire survivent fantomalement dans la mémoire colective, reparaissant plus tard, récupérés symptomalement pal la volonté selective d une époque déterminée. À partir de ces réflexions, je propose de penser que, si Lucrèce ressurgit dans la contemporanéité, ce ressurgissement peut être conçu comme symptôme d un malaise dans la culture. C està- dire, son actualité ne tient pas à une adéquation aux paradigmes de notre époque. C est plutôt pour protester contre ces paradigmes que son oeuvre ressurgit. En analysant des coïncidences entre des images de Lucrèce et de Luís Miguel Nava au-delà de la possibilité d influences, on vérifie que ce qui les rends proches sont, justement, les déviations que tous les deux opèrent par rapport à la pensée occidentale qui est devenue dominante, celle de l héritage socratique-platonique. |