Leituras da cidade onde nada parece passar: olhares do ofício de sapateiro

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 2019
Autor(a) principal: Machado, Thiago Pereira
Orientador(a): Não Informado pela instituição
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Universidade Federal do Espírito Santo
BR
Mestrado em Psicologia Institucional
Centro de Ciências Humanas e Naturais
UFES
Programa de Pós-Graduação em Psicologia Institucional
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Palavras-chave em Português:
Link de acesso: http://repositorio.ufes.br/handle/10/13284
Resumo: L’histoire d’un métier n’est pas déconnecté de la constitution d’une ville. Cette ville est actuellement connue par l’exploitation du marbre et du granite, sa principale source économique, mais ce n’a pas été toujours le cas. Le métier de cordonnier a déjà occupé une position proéminente dans la ville, parmi les roches. Aujourd’hui ce métier vit la non expressivité face aux modulations imposées par le capital. Mais, lorsqu’on arpente les ruelles, on trouve encore des cordonniers. On a récuperé, à partir des récits, l’importance de ce métier dans la relation avec la ville. Le travail établit des règles et met au point la vie dans le partage d’un paysage, d’une ville, d’une culture. Ainsi, des concepts de métier et ses dimentions, en particulier la dimention trans-personnel, sont ici articulés au concept d’expérience de Walter Benjamin, qui rompt la formulation capitaliste d’expérience comme proprieté d’un sujet privé, une façon intime de sentir et agir, une expérience qui se passe dans l’intérieur psychologique et qui peut être désigné comme appartenant « à » quelqu’un. En parcourant la ville, on trouve des histoires qui sont racontées ici de manière que ces concepts, métiers et expériences sont exploités. Les traces de cette recherche nous indique que le cordonnier, au delà d’apprendre un métier, il invente à soi même, en permettant qu’une autre manière de regarder puisse émerger. Le but de notre travail est de donner de la visibilité à un métier en voie de disparition, en écoutant les histoires qui se communiquent entre les générations. La recherche présente une réparation du passé mais aussi une transformation du présent. Ainsi, le passé est rétrouvé, et on peut le reprendre et le transformer. Nous transmettons ici ce que les savoirs hégémoniques font question d’oublier. Il faut éviter le danger de l’oubli de la vie et de l’histoire de ce métier qui se perd tout au long de ce qu’on appelle progrès. Écrire à propos de la vie du cordonnier est la narration d’une histoire non raccontée.