Resumo: |
RÉSUMÉ Selon Aristote le but de l'homme et de la cité est l´eudaimonia, but que seulement peut être atteint par l'exercice d'une vie vertueuse dans la cité. Parmi les importants instruments politique sur lesquels la cité peut se valoir pour inciter la pratique d´actions bonnes et justes, c est-à-dire, les actions vertueuses qui produisent ou conservent l eudaimonia pour la communauté politique c est la loi. Cet instrument politique apparaît dans la cité en même temps avec la force coercitive et éducative, inculquant aux hommes à travers l´habitude une manière de vie compatible avec la vertu. Cependant, ce double rôle légal n'est pas toujours acceptée par les commentateurs, tel est le cas de Pierre Aubenque. Selon ce commentateur, la loi surgit dans la politique aristotélicienne avec la fonction d´empêcher la pratique des actions vicieuses, ne prenant pas la loi comme un outil pour l'éducation des citoyens dans la ville. Contrairement à ce commentateur, nous pensons que les deux fonctions légales, la coercition et l'éducation, sont essentielles à l'éthique et à la politique aristotélicienne, comme on peut le voir dans plusieurs passages de l'Éthique à Nicomaque et la Politique. Ce mémoire vise à présenter des arguments qui renforcent l'interprétation de ce double fonction de la loi, en particulier en ce qui concerne son rôle éducatif, indispensable à la réalisation de l´eudaimonia, autant pour la cité autant pour les citoyens. |
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