Uma história de Dilma Rousseff em imagens na mídia
Ano de defesa: | 2014 |
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Autor(a) principal: | |
Orientador(a): | |
Banca de defesa: | |
Tipo de documento: | Tese |
Tipo de acesso: | Acesso aberto |
Idioma: | por |
Instituição de defesa: |
Universidade Federal de São Carlos
Câmpus São Carlos |
Programa de Pós-Graduação: |
Programa de Pós-Graduação em Linguística - PPGL
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Departamento: |
Não Informado pela instituição
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País: |
Não Informado pela instituição
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Palavras-chave em Português: | |
Área do conhecimento CNPq: | |
Link de acesso: | https://repositorio.ufscar.br/handle/20.500.14289/10635 |
Resumo: | Notre recherche a pour but d’analyser les sens donnés à circuler dans le média journalistique par des photographies du visage de Dilma Rousseff et les probabilités que ces sens se constituent en parcours déontiques d’interprétation. Notre théorie de base est l’Analyse du Discours d’orientation française, principalement l’approche de Dominique Maingueneau (2007b ; 2008 ; 2010 ; 2014a), mais nous recourons aussi à l’approche anthropologique au sujet de l’histoire du visage, proposée par Courtine et Haroche (1988) et à une discussion théorique au sujet de la photographie et du photojournalisme. Méthodologiquement, nous nous appuyons sur la notion de récit d’événement, proposée par Guillaumou (2009), et sur la notion de parcours, présentée par Maingueneau (2008) et nous visitons une archive que nous délimitons à partir de l’événement Élections Présidentielles Brésiliennes de l’année 2010 et, par extension, la première année de Gouvernement de la première femme présidente du Brésil. Nous organisons notre matériel au moyen de « l’intrigue narrative » qui aborde la proximité politique entre Dilma Rousseff et Lula qui est narrativisée par le ton de la contradiction et, pour cela, nous nommons Dilma marionnette versus Dilma autonome. Avec pour base ce récit discursif, nous mobilisons des textes qui ont circulé dans les plus divers médiums (revues et journaux imprimés ; revues et journaux en ligne ; blogs) dans les entre-deux de la campagne électorale et de la première année de gouvernement. Nous vérifions comment deux positionnements discursifs antagoniques - Dilma Rousseff traitée dysphoriquement et Dilma Rousseff présentée d’une façon euphorique - se servent d’images photographiques pour construire un parcours interprétatif donné et nous constatons que, dans la sphère de l’activité journalistique, le visage ne parle pas par lui-même, mais il est, au premier plan, « parlé » par une institution médiatique donnée. Les discours qui signifient la relation entre Lula et Dilma Rousseff négativement se centrent sur le sème /Dépendance/, tandis que les discours opposés se centrent sur le sème /Partenariat/. Ainsi, à l’intérieur de ces discours, deux parcours interprétatifs se constituent déontiquement : celui qui présente Dilma Rousseff comme une candidate et présidente dépendante/filleule politique/marionnette qui n’a pas de compétence pour gouverner le pays et celui qui signifie Dilma comme une candidate et présidente partenaire du Gouvernement Lula et compétente pour gouverner le Brésil. Nous constatons encore que la photographie dans le média journalistique brésilien fait abstraction de l’histoire et cela justifie le fait de la grande récurrence de citations et de reprises d’images, dont nous analysons le parcours de circulation. Notre recherche indique encore la viabilité de la théorie de Dominique Maingueneau pour travailler sur la matérialité imagétique. |