Um trabalho coletivo em educação: alfabetização: carência ou possibilidade

Detalhes bibliográficos
Ano de defesa: 1983
Autor(a) principal: Fioravante, Maria de Lourdes
Orientador(a): Arantes, Esther Maria de Magalhães
Banca de defesa: Não Informado pela instituição
Tipo de documento: Dissertação
Tipo de acesso: Acesso aberto
Idioma: por
Instituição de defesa: Não Informado pela instituição
Programa de Pós-Graduação: Não Informado pela instituição
Departamento: Não Informado pela instituição
País: Não Informado pela instituição
Link de acesso: http://hdl.handle.net/10438/8907
Resumo: Est-ce que le travail pédagogique, comme production collective, est vécu dans les écoles primaires et secondaires? Comment ceux qui quotidiennement expérimentent les contradictions de 'l'éducation comme droit universel' et comme mise a l'écart des classes défavorisées perçoivent la spécificité de ce travail? Ce sont ces questions qui sont ici posées, cherchant à récupérer la place de l'école comme lieu de production et de transmission de connaissances, du minimum nécessaire à la survie matérielle et culturelle de ceux qui sont en général exclus du projet éducatif. C'est pour celà que l'alphabétisation - comprise comme appropriation de la parole, comme instrument d'acquisition de nouvelles connaissances - est au centre des temps et mouvements de l'enquête; l'élément mobilisateur, convergent et rassembleur des discours, des désirs, des espoirs et des possibilités de ceux qui enseignent et apprennent dans les écoles publiques de la Quatorzième Délégation Régionale de Nova Era, dans l'Etat de Minas Gerais. La méthodologie s'est donc construite à mesure que le travail s'est réalisé dans les cours, rencontres, études spécifiques, dans les compte-rendus d'expériences et dans les discussions, confrontant tout le temps les discours du professeur, du spécialiste, des' parents, des enfants et des techniciens de la. ORE (Délégation Régionale de l'Enseignement), des auteurs et des autorités en éducation. Les textes produits, les actions réalisées et les relations vécues expriment ce dialogue et questionnent la pratique éducative d'une école qui l'enseigne même pas à lire, dans un contexte de croissante marginalisation économique, social, politique et culturelle de la plus grande partie de la population. Depuis les classes pré-scolaires jusqu'au secondaire, en passant par les 'classes spéciales' ou par l'éducation d'adultes, est-il possible de penser 'l'enseignement pour tous'? Est-il possible de comprendre et de démystifier l'alphabétisation - tâche primordiale de l'école - comme mécanisme d'exclusion des dépossédés? Une contribution au processus de perte de I' innocence d'une école 'neutre' et â la tentative de supération de son savoir-faire 'technique': tel est le sens de ce travail, vécu non comme une application d'instruments habituels d'enquête, mais comme une construction collective. L'éducation, comme acte de coopération, comme un défi à plonger dans les conditions concrètes où elle est en jeu, c'est la proposition qui parcourt toute l'enquête, dans la certitude qu'il est possible, du point de vue de l'éducateur, de construire les chemins de l'enseignement fondamental.